Un cri de colère...



Ne rien lâcher, toujours tenir, toujours maintenir un niveau d’exigence de soi-même…
 
Tu veux la guerre Parki, et bien tu vas l’avoir.
Pour l’instant, tu gagnes du terrain mais ce sera pour mieux te repousser une fois la fatigue maîtrisée et mes forces retrouvées !

J’ai demandé de l’aide pour les tâches ménagères, réponse : « Non, vous ne rentrez pas dans les conditions, de plus vous présentez bien, vous ne semblez pas malade… »
Un comble…moi qui ne demande jamais rien, pour une fois que je pousse la porte d’une institution, j’en suis sortie dépitée …

Comme je présente bien, que j’aime prendre soin de mon apparence, je suis trop « clean » que pour être malade ?!
On ne me verra plus dans ce genre de service, je continuerai à vivre selon mes possibilités avec encore plus de rage d’y parvenir !
Notre société n’est pas faite pour les gens honnêtes et volontaires !

Voilà un cri de colère, j’ai la gorge nouée…
Pour la première fois depuis 3 ans, je me suis vraiment sentie malade et bonne à jeter en sortant de cet entretien car comme on m’a si délicatement dit : « les hommes ne restent pas avec une femme malade, ils s’en vont et refont leur vie…faut pas vous leurrer ! »
 
Que la vie soit aussi belle que je l’imagine, adoucit la pensée des années à venir, du combat à mener.
Apprendre à vivre différemment mais en même temps comme tout le monde. 
Non, je ne lâcherai pas prise ! J’ai trop de choses à perdre si je baisse les bras !

J’entends : « Tu vas bien, on ne dirait pas que tu as cette maladie ? » Oui, d’accord gentille attention mais derrière mon sourire, je cache une souffrance aussi bien physique que moral, le corps ne peut plus et c’est le moral qui en prends un coup !
J’attends le soleil pour recharger les batteries et surtout beaucoup de repos à rattraper pour une belle vie à mener…

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